Témoignage
Découvrez le témoignage du HC Prilly
Partez à la rencontre d’un club de hockey familial, club résident de la Vaudoise aréna. Le club joue actuellement en 2ème ligue avec un objectif clair: monter en première ligue. 
Fabrice Eisenring (FE)

Fabrice Eisenring (FE)

Enseignant à Ecublens, 38 ans
Ancien joueur de hockey en ligue B et première ligue. Il y a 3 ans, il commence sa carrière d’entraîneur avec l’équipe U17 des Griffons à Bulle et coache en parallèle l’équipe Suisse de Inline Hockey (une des disciplines de hockey en patins à roulettes). Cette saison, il entraîne pour la première fois une équipe adulte avec le HC Prilly.
Derek Bürgin (DB)

Derek Bürgin (DB)

Technicien tl pour le M2, 29 ans
Derek a baigné dans le monde du hockey depuis son enfance. Son père était joueur et entraîneur du HC Prilly mais également hockeyeur pour l’équipe de Gérard Dubi, légende du LHC, les Dubinet. A 16 ans, en parallèle du mouvement junior lausannois, il joue occasionnellement avec le club de son père les Dubinet. Lors d’un match contre le HC Prilly, il se fait remarquer par le président de l’époque. Il intègre alors le HC Prilly. Il jouera également une année pour l’équipe du Star Lausanne avant de retourner au HC Prilly, équipe pour laquelle il joue depuis 11 ans maintenant.

Vaudoise aréna (VA) : Bonjour, tout d’abord, pourriez-vous présenter le club HC Prilly en quelques mots ?

DB : Je pense que c’est un club avant tout familial et festif. Quand je suis arrivé il y a 11 ans, c’était plutôt une bande de potes qui était là pour se voir, boire des bières et ensuite pour l’aspect compétitif.
Aujourd’hui, l’esprit de compétition est bien présent. Le comité et la technique mettent tout en œuvre pour permettre une possible promotion en première ligue, également en amenant des joueurs plus qualitatifs. On travaille tous ensemble, avec le comité, main dans la main et c’est ce qui fait que le club fonctionne.

VA : Ça garde aussi ce côté familial tout en étant compétitif ?

FE : Oui, le côté familial est toujours présent et essentiel mais il y a également ce côté compétition, avec un objectif clair de promotion en première ligue, que nous souhaitons atteindre, sans brûler les étapes.
Nous souhaitons également, sur le court et moyen terme, pouvoir collaborer avec le mouvement junior de Lausanne. Notre club dans le futur pourrait offrir une opportunité à ces jeunes de continuer à progresser en première ligue. Pour le moment, on est très contents de notre équipe et sur les 3 prochaines années on va pouvoir aller de l’avant. Mais on doit penser au futur également, et le mouvement junior de Lausanne pourrait nous amener des jeunes et continuer à faire vivre cette équipe. Tout seul c’est impossible de vivre à un niveau compétitif, si on n’amène pas des jeunes. Et nous n’avons pas de mouvement junior…

Le côté familial du club est essentiel avec un objectif clair cette année de promotion en première ligue.

– Fabrice Eisenring, entraîneur du HC Prilly

VA : Donc vous avez une optique sur le long terme de pouvoir collaborer avec le LHC ?

FE : Actuellement, il y a plein de juniors qui sortent des juniors Elites et se retrouvent avec peu d’opportunité à la sortie. On ne parle pas des meilleurs qui vont aller plus haut, mais ceux qui sont entre deux. Aujourd’hui, il y a seulement une première ligue à Morges et une première ligue à Yverdon. Nous pourrions donc représenter une solution locale et permettre aux jeunes de rester sur le même lieu, tout en proposant des infrastructures neuves et modernes. Sans parler qu’ils pourraient rester dans « les radars » du LHC.

DB : On aimerait pouvoir devenir un réservoir de joueurs pour le LHC ou pour d’autres clubs. Ce sont des idées qui murissent pour l’instant, on ne sait pas encore où ça va nous mener mais on sait que LHC n’est pas insensible à ces idées. Ça peut devenir bénéfique pour chacun sur le long terme.

VA : On peut donc dire que pratiquer votre sport dans une infrastructure telle que la Vaudoise aréna peut vous aider dans ce sens ?

DB : Le fait de patiner sur la même patinoire que le LHC, ça aide forcément. D’une part, par la proximité, le fait de se croiser dans les couloirs, c’est quelque chose de positif. Ça a amélioré le dialogue également avec le LHC. Avant, nos deux clubs étaient vraiment séparés. On n’entendait jamais parler du LHC comme je pense qu’ils n’entendaient jamais parler de nous. Et maintenant on est dans les mêmes locaux, nous avons aussi des joueurs qui se connaissent et qui sont proches de certains joueurs du LHC. Il y a une cohésion qui est en train de se créer.


Guillaume Maillard (joueur du LHC) et Benjamin Maillard (joueur du HC Prilly).
Deux frères, deux hockeyeurs jouant à la Vaudoise aréna mais pas pour le même club.

VA : Qu’est-ce que la Vaudoise aréna représente pour vous ?

FE : Pour moi, je trouve vraiment agréable de pouvoir travailler dans des infrastructures neuves, la Vaudoise aréna, c’est un outil superbe ! On va bientôt avoir notre vestiaire qui va être magnifique. On a aussi « notre » patinoire (la patinoire Cooly) dans laquelle on se sent bien : les gradins ne sont pas trop grands et adaptés pour notre club, comparés à la grande, qui est magnifique cela dit. Pour nous l’avantage, c’est que tous ces outils peuvent attirer du monde. En effet, pour les joueurs, c’est un réel atout d’avoir tout sur place et de pouvoir profiter d’installations au top.
Au niveau commercial, c’est intéressant également. On peut vendre le fait de sponsoriser une équipe résidente à la Vaudoise aréna, un bâtiment où il y a non seulement beaucoup de passage et où ça joue tout le temps.

La Vaudoise aréna est un superbe outil pour un club comme le nôtre qui ambitionne de monter en première ligue.

– Fabrice Eisenring, entraîneur du HC Prilly

DB : Avant on jouait à Malley 2.0 ou encore 1.0 dans la grande patinoire, avec des gradins trop importants par rapport au nombre de nos spectateurs, et ça faisait un peu vide.
Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’il y a plus de spectateurs à nos matchs qu’à l’époque (on le voit également avec les gens qui nous suivent sur les réseaux sociaux) et dans un gradin adapté à notre équipe, l’ambiance change tout de suite.
On est aussi conscients que c’est grâce à la Vaudoise aréna que nous avons de la visibilité supplémentaire.

Le HC Prilly lors d'un match à Malley 2.0.
Le HC Prilly avant à Malley 2.0 et aujourd’hui sur la patinoire Cooly de la Vaudoise aréna

Le HC Prilly à la Vaudoise aréna

VA : Qu’est-ce que représente le hockey sur glace pour vous ?

DB : Pendant longtemps c’était toute notre vie, parce qu’en étant juniors, ce sport demande beaucoup d’investissement. C’est un sport qui est habité d’énormément de passion. Au-delà de ça, je pense que c’est une école de vie qui est incroyable, que ce soit pour les juniors ou les adultes ! On apprend la politesse, le respect et l’autorité très jeune en tant qu’hockeyeur, ce qui peut aussi avoir un impact sur notre vie professionnelle.

Le hockey sur glace est une école de vie et un sport habité d’énormément de passion.

– Derek Bürgin, joueur HC Prilly

VA : En période normale, combien de temps consacrez-vous au HC Prilly dans la semaine ?

FE : Il y a 2 entrainements par semaine, donc 2 fois 1 heure 15 d’entrainement. Puis, il y a pour moi la préparation d’entrainement et l’administratif. Finalement, 1 à 2 matchs par semaine, où il faut compter 3-4 heures par match.

DB : ça prend plus de temps à un entraîneur qu’à un joueur. Pour un joueur, c’est environ 10 heures par semaine. De mon côté, j’ai également la gestion des réseaux sociaux en plus. En play-offs, ça change car on fait de toute façon 2 matchs par semaine, voire 3, mais on s’entraîne qu’une fois par semaine.

FE : Il faut compter 6 heures également pour boire les bières après (rires). Plus sérieusement, ça demande un certain engagement. Un joueur ne peut pas arriver 5 minutes avant l’entrainement, se changer et voilà ! Se changer déjà ça prend du temps, ensuite je demande toujours d’être prêt 10 minutes avant, afin que l’on puisse commencer tout de suite l’entrainement. Malgré le côté familial du club, il y a un certain degré d’exigence sur certains points. Pour d’autres choses, c’est beaucoup plus relax comparé à un club professionnel comme le LHC.

VA : Quel est votre meilleur souvenir à la Vaudoise aréna ?

DB : Il y a eu les play-offs l’année passée. C’est ici à la Vaudoise aréna qu’on s’est qualifiés pour la finale contre Rarogne. C’était la première fois depuis très longtemps qu’on accédait à la finale et ça fait partie des beaux moments vécus ici avec le club. Qui plus est, on a ensuite gagné la finale contre Sion chez eux, sur leur patinoire.

Le HC Prilly après leur victoire en finale en groupe 2 de 2ème ligue

En mars 2020, le HC Prilly remporte sa série du groupe 2 et se qualifie pour la finale romande. 

VA : Quels ont été les meilleurs résultats de votre club et en quelle année ?

DB : Il y a eu la saison 2001-2002, quand le club a été promu en 1ère ligue. Et puis, il s’est exactement passé ce que l’on veut éviter… Ils se sont dit « on monte, on verra bien, on fait avec ce qu’on a ». L’année d’après, ils étaient de nouveau en deuxième ligue.
Les résultats sportifs ne suffisent pas, il faut avoir un plan financier et une vision sur le long terme qui tiennent la route. Depuis, on a tout le temps évolué en deuxième ligue et depuis 11 ans que je suis là, on n’avait jamais atteint la finale. Cette année, on a la meilleure équipe que je n’ai jamais connue, sur le plan sportif mais amical également. On est donc encore plus compétitif que l’année passée, on a vraiment hâte de pouvoir jouer cette saison normalement et sans Covid.

VA : Sportivement parlant, on peut donc vous souhaiter pour le futur d’atteindre la première ligue ?

FE : Sportivement parlant bien sûr, parce qu’on a entièrement les capacités de le faire. Je pense qu’il est impératif pour le club de passer en première ligue ! Pour garder des joueurs, pour garder une motivation, pour que chacun joue à son niveau, c’est une nécessité.

VA : Donc en fait les meilleurs résultats…

FE : …sont à venir !

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