Club des patineurs Lausanne Malley
Partez à la rencontre du club des patineurs de la Vaudoise aréna
Helena Fuerbringer, professeure, et Maelle Ledermann, jeune patineuse nous parlent de leur club, leur passion pour leur sport, l’infrastructure et l’atmosphère à la Vaudoise aréna.
- Helena Fuerbringer (HF) – 31 ans, 2 enfants, professeure de patinage
- Maelle Ledermann (ML) – 15 ans, patineuse


Vaudoise aréna (VA) : Bonjour, tout d’abord, est-ce que vous pouvez vous présenter ?
HF : Je m’appelle Helena Fuerbringer, je suis entraineur au sein du CPLM. J’ai commencé le patinage quand j’avais 4 ans. J’ai fait beaucoup de sports mais j’ai décidé de me consacrer au patinage à l’âge de 10 ans, et ensuite je n’ai plus arrêté. Vers 18 ans j’ai décidé de faire des études pour devenir professeure de patinage. Ce qui fait que depuis mes 18 ans, je suis sur la glace à enseigner. Aujourd’hui ça fait environ 6 ans que je fais ça à plein temps et que je suis donc employée du club à l’année.
ML : Je m’appelle Maelle, j’ai 15 ans et ça fait depuis presque 12 ans, que je pratique le patinage.
VA : Pourriez-vous présenter le CPLM en quelques mots ?
HF : Le CPLM est un des plus grands clubs de Suisse et compte environ 350 membres qui vont de 3 ans à 21 ans. Ces patineurs ont tous niveaux : du niveau initiation à ceux qui vont aux Championnats Suisse. En plus des athlètes qui font de la compétition, nous comptons aussi des membres qui font du patin pour le plaisir et qu’on ne doit pas mettre de côté. Ils donnent autant en étant là pour le plaisir que ceux qui sont en compétition. Donc on prend en charge tous ces groupes, ce qui demande beaucoup de travail, d’organisation et d’heures de glace.
Le CPLM est un des plus grands clubs de Suisse et compte environ 350 membres qui vont de 3 ans à 21 ans.
– Helena Fuerbringer, professeure CPLM
VA : Qu’est-ce que représente le patinage pour vous ?
HF : C’est un sport où il faut beaucoup de discipline. Les patineurs ici se lèvent très tôt le matin et viennent s’entrainer avant d’aller à l’école. Il faut donc une discipline stricte. Ça allie la grâce, l’explosivité et la force. C’est un sport très complet, parce qu’il faut savoir glisser, sauter, tourner, être souple, retenir un saut, ce qui demande beaucoup physiquement et mentalement.
ML : C’est une passion ! Ça fait depuis toute petite que j’en fais, et ça me libère l’esprit. C’est un moment où je m’égare et me permet d’oublier les tracas de l’école ou de la famille.
VA : Est-ce que tu as gagné des prix depuis que tu fais de la compétition ?
ML : Oui ! J’ai fait 3ème aux Championnats de Suisse espoir il y a 3 ans.

Maelle Ledermann
Médaille de bronze
Championnats Suisse 2018, catégorie espoir
VA : Comment avez-vous intégré le CPLM et depuis combien de temps en faites-vous partie ?
HF : Depuis toute petite ! Je pense que j’ai dû intégrer le club vers l’âge de 12 ans, car avant je faisais ça uniquement par plaisir. Et puis ensuite j’y suis restée et maintenant j’y suis bien (rires). Il y a eu beaucoup d’évolution aussi depuis. Aujourd’hui on est une bonne équipe ce qui fait qu’il y a toujours quelque chose à faire, à progresser. Nous avons également beaucoup d’élèves, et on ne s’embête donc jamais.
ML : Ma mère en faisait et on allait à la Pontaise tous les week-ends. Elle ne voulait pas forcément que je commence le patinage mais juste que j’y aille comme ça, pour voir, et ça m’a beaucoup plu. J’ai donc voulu intégrer le CPLM. On commence par des cours d’initiation, et ensuite les coaches nous repèrent et nous font avancer plus loin. C’est comme ça que j’ai commencé.
VA : Combien de temps consacrez-vous au CPLM dans la semaine ?
HF : Je dirais 6/7 jours et 13/24h pour le club (rire). Il y a environ 24 heures par semaine sur glace à cela s’ajoute la préparation des cours, le suivi des élèves, les appels téléphoniques, les coupures de musiques pour les programmes, les séances avec le comité, les planifications, les week-end de compétitions.
Être entraîneur c est une vie à plein temps et avant tout une passion intense pour ce sport et pouvoir être à l’écoute des élèves et arriver à les aider à réaliser leur rêve.
ML : J’y consacre 12h00 sur glace environ par semaine, avec en plus 1h de danse, 1h de souplesse , 1h de condition physique. Plus les échauffements spécifiques avant de monter sur piste.
Le patinage est une passion qui me libère l’esprit depuis que je suis toute petite.
– Maelle Ledermann, Patineuse CPLM
VA : Qu’est-ce qui a changé pour vous de pratiquer votre sport dans une infrastructure telle que la Vaudoise aréna ?
HF : On a une salle de danse pour nos élèves, ce qui fait qu’on n’a plus besoin d’aller chercher et d’aller faire déplacer les parents dans une autre infrastructure. C’est vrai que c’était compliqué parce qu’on leur demande beaucoup d’heures par jour, plus encore intégrer la souplesse ou la danse. Ici, on a tout sur place. Elles ont aussi un petit vestiaire où elles peuvent se faire à manger. Donc elles peuvent arriver, manger, s’entrainer. C’est pratique aussi, et c’est joli ! (rires). Il y avait une bonne ambiance à Malley 1.0., le tout vieux Malley. J’y étais habituée et j’aimais bien aller au restaurant, on connaissait les gens. Ici je trouve qu’on a vite eu un très bon esprit, entre le Spot Café et tous les gens autour. Tout le monde se dit bonjour. Quand on arrive le matin tout est allumé et ça crée une bonne atmosphère. Ça s’est vite mis en place et je trouve ça très bien. Concernant les patinoires, nous n’avons pas plus d’heures de glace car dans l’ancien Malley il y avait aussi 3 pistes. En revanche, l’infrastructure a beaucoup plus de style (rires) ! Par exemple les échauffements que l’on fait le matin à 6h30 devant les miroirs attirent plus les élèves que quand c’était dans le corridor comme avant. Rien qu’à l’échauffement le matin, elles vont peut-être faire 80 rotations en plus, choses qu’elles ne faisaient pas avant. Donc ça va avoir une bonne influence sur l’évolution des patineurs.
ML : Premièrement les vestiaires sont plus grands et il y a des salles de danse ; et les miroirs ça aide pour voir comment t’es, avant de sauter, chose qu’il n’y avait pas du tout avant. Il fait également moins froid (rires), en tout cas par rapport à l’Odyssée. Et l’infrastructure est beaucoup plus belle esthétiquement.
La nouvelle infrastructure va avoir une bonne influence sur l’évolution de nos patineurs.
– Helena Fuerbringer, Professeure CPLM
VA : Que peut-on vous souhaiter pour cette nouvelle saison ?
HF : De continuer à pouvoir s’entrainer autant que ce qu’on s’entraine en ce moment, dans de si bonnes conditions. On est prêts à tout pour que ça reste ouvert, quitte à garder le port du masque le plus longtemps possible.
ML : Qu’on trouve un partenaire pour que je puisse commencer la danse sur glace !

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